La Région de Bruxelles-Capitale, la Ville de Bruxelles et la commune d'Etterbeek se réjouissent de l'avenir multifonctionnel, durable et vivant du Quartier européen
Le Ministre-Président bruxellois Rudi Vervoort, la Secrétaire d'État bruxelloise à l'Urbanisme et au Patrimoine Ans Persoons, la Secrétaire d'État bruxelloise du Logement Nawal Ben Hamou, le Bourgmestre de Bruxelles-Ville Philippe Close et Député-Bourgmestre d’Etterbeek Vincent De Wolf ont hâte de voir la vision commune pour le Quartier européen devenir réalité.
L'acquisition de 23 bâtiments dans le Quartier européen par le gouvernement belge et le fonds CityForward est une excellente nouvelle. Le Ministre-Président bruxellois Rudi Vervoort, la Secrétaire d'État bruxelloise à l'Urbanisme et au Patrimoine Ans Persoons et le Bourgmestre de la Ville de Bruxelles Philippe Close et le Député-Bourgmestre d’Etterbeek Vincent De Wolf se réjouissent qu'un avenir concret se dessine via cette opération pour faire du Quartier européen un quartier vivant et mixte, avec des logements abordables, des espaces publics de qualité, une densité maîtrisée et une attention au patrimoine. La Vision partagée élaborée en 2022 par le Gouvernement bruxellois peut désormais se déployer et servir utilement de cadre dans le contexte de ce grand projet de transformation.
9 principes
La vision partagée a été établie par perspective.brussels entre octobre 2021 et janvier 2022 à la demande du Gouvernement bruxellois. Elle s’est basée sur un processus participatif à travers des échanges avec de multiples parties prenantes, telles que les administrations communales et l'administration régionale et européenne compétente, ainsi que des représentants de la société civile et du secteur privé. Le résultat de cet effort commun est une « Vision partagée », composée de 9 principes majeurs adoptés par le gouvernement bruxellois.
En résumé, les neuf principes sont les suivants :
- Mise en valeur de la vallée du Maelbeek ;
- Maintenir la densité actuelle du quartier, en libérant les zones intérieures des îlots et en activant les rez-de-chaussée en interaction avec l'espace public et les intérieurs d’îlots ;
- Respecter les bâtiments existants afin de réduire le bilan carbone des opérations immobilières et les nuisances des chantiers ; Dans le même temps, porter une attention particulière au patrimoine d'après-guerre ;
- Renforcer l'offre de services de proximité ;
- Faire en sorte que les immeubles de bureaux contribuent davantage à l'animation et à la vie du quartier en offrant des fonctions commerciales et de services aux rez-de-chaussée et en diversifiant l'usage temporaire des bâtiments vides ;
- Réintroduire une offre de logements diversifiée ;
- Structurer et ouvrir le quartier pour le relier aux quartiers environnants et favoriser les interactions entre eux ;
- Réduire les nuisances du trafic de transit et donner plus de place à la mobilité douce;
- Transformer les rues en espaces publics agréables, arborés et végétalisés, renforçant ainsi l'identité du paysage urbain.
Des logements familiaux et nouveaux usages
Les principes de la Vision partagée sont tous bien intégrés à la lecture des plans et des ambitions projetées des autorités belges et de Cityforward. Les 23 bâtiments couvrent pour rappel une superficie totale de 300 000 mètres carrés, qui seront transformés en 70 % de bureaux durables, 25 % de logements et 5 % de commerces et d'équipements publics. Les logements supplémentaires permettront à terme de doubler le nombre de familles et habitants au cœur du Quartier européen. Le projet de transformation reflète la réalité sociale et économique du quartier et montre à quel point les besoins sont importants en termes de qualité de vie. La Région bruxelloise, en collaboration avec visit.brussels, a par ailleurs déjà lancé fin de l'année dernière un branding du quartier européen pour renforcer l’identité de ce quartier bruxellois et le promouvoir.
Dans le cadre de la nouvelle offre de logements, l'intention est de créer un quart de logements sociaux afin de répondre aux besoins dans la capitale. Il s'agit avant tout de construire des logements familiaux et abordables, mais il y a aussi la possibilité de kots et de co-living. Il est également prévu d'utiliser des bureaux vacants de manière temporaire, une utilisation qui pourrait même s’inscrire dans la durée si les projets fonctionnent bien et qu'on peut les transformer en projet définitif. Par ailleurs, l'utilisation temporaire offre la perspective de créer des ateliers ou même un lieu pour la vie nocturne au sein du quartier européen.
Durabilité et climat
En termes de résilience climatique, la Vision partagée prévoit que la démolition deviendra l'exception. Les bâtiments s’en tiennent à la densité actuelle. La réutilisation des matériaux est fortement encouragée et il y aura des installations durables telles que des toits verts, des panneaux solaires, la collecte et la réutilisation des eaux pluviales. Nous nous concentrons également sur les synergies pour la production d'énergie et la réduction des émissions de CO2. Autour des bâtiments et sur les grandes surfaces intérieures, nous prévoyons de déminéralisation du sol et de planter davantage d'arbres.
« La Vision partagée pour le Quartier européen doit désormais servir de cadre aux futures demandes de permis d’urbanisme. Nous voulons en faire un quartier vivant où il fait bon vivre et travailler. Nous y parviendrons en transformant des bureaux en logements et en donnant plus d'espace aux piétons, aux cyclistes mais aussi à la nature et aux arbres. La transformation de ces 23 bâtiments sera un projet exemplaire en combinant fonctions de travail et logement, tout en ambitionnant d’attirer davantage de familles et de nouveaux habitants dans le quartier. Grâce aux logements, commerces, écoles et équipements publics qui verront le jour, le Quartier européen franchit une nouvelle étape dans sa mutation vers un véritable lieu où vivre, travailler et se divertir est possible», déclare Secrétaire d’État Ans Persoons.
"Cette transaction signe la fin d'un quartier monofonctionnel de bureaux qui ne répond plus à notre vision de la ville. Au-delà des occupants, nous voulons des habitants acteurs d’une ville conviviale à toute heure du jour et de la nuit. L’espace public remis en valeur et 30% de bureaux reconvertis cela signifie du logement, des habitants, des commerces, de la vie. Ensemble, nous y parviendrons !", souligne Ministre-Président Rudi Vervoort.
"La reconversion d’immeubles de bureaux en immeubles de logement, dans lesquels on n’oublie pas le logement public, la création d’une vraie mixité, d’un vrai lien social, avec un mélange harmonieux d’habitat, de commerces et d’espaces verts, c’est un véritable challenge. Je suis donc ravie de voir que le Quartier européen puisse être bientôt redynamisé grâce à un projet aussi ambitieux, preuve que des collaborations et des partenariats équilibrés donnent des résultats concrets", explique Secrétaire d’État Nawal Ben Hamou.
"L'acquisition de 23 bâtiments est une bonne nouvelle pour la vitrine de Bruxelles qu'est le Quartier européen. Nous pourrons donner une seconde vie à des bâtiments vieillissants et pousser ainsi tout le quartier vers davantage de mixité. La diversité va nous rapprocher encore un peu plus de notre ambition d'arriver à une Ville à 10 minutes", dit Philppe Close, Bourgmestre de la Ville de Bruxelles
« En ce qui concerne Etterbeek, le Collège des Bourgmestre et Échevins accueille positivement le fait que les deux projets prévus à la rue Demot coïncideront principalement avec de la création de logement. Quant au Borschette, lieu emblématique à proximité de la place Jourdan, nous serons particulièrement attentifs à son développement futur qui devra être réalisé en concertation avec tous les habitants du quartier », précise Vincent De Wolf, Député-Bourgmestre d’Etterbeek.